Nouvellement épaulée par les fonds Qualium Investissement et Lauxera Capital Partners, la PME auvergnate Verdot IPS2, spécialiste des équipements de pointe pour la filtration et la séparation dans la production pharmaceutique, vise un doublement de ses capacités de production en France à horizon mi-2024 et l’ouverture d’une filiale commerciale aux Etats-Unis.

C’est un petit poucet tricolore qui se bat contre des géants comme l’américain Cytiva ou l’allemand Sartorius, mais à qui font confiance d’autres géants comme Sanofi ou Pfizer. Implanté à Riom (Puy-de-Dôme), Verdot IPS2 s’est positionné depuis une trentaine d’années sur des équipements de pointe pour la production pharmaceutique et est devenu un spécialiste de la chromatographie liquide basse pression (LPLC). Cette technologie est essentielle dans les procédés de séparation et de filtration pour la fabrication de vaccins et de biomédicaments comme les anticorps monoclonaux, les thérapies géniques ou même les produits utilisant l’ARNm.

Ce domaine de la bioproduction est un des axes stratégiques du plan Santé 2030, avec un volet spécifique doté de 800 millions d’euros annoncé tout début 2022 par le gouvernement. Verdot IPS2 déposera un dossier. A l’étroit sur son site de Riom, l’entreprise de 42 salariés s’est fixé en premier lieu l’objectif de doubler ses capacités de production « au plus tard au second semestre 2024 », indique Eric Merlot, le PDG, ajoutant que la « stratégie reste à définir » entre construire, étendre l’usine actuelle ou l’option éventuelle d’une acquisition. Seule certitude : cela se fera en France.

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