Si les ventes du laboratoire français sont au beau fixe, Servier souhaite se développer sur l’oncologie et voir progresser son Ebitda. Un objectif qui passe par une acquisition sur ce secteur, dès cette année.

Des ventes en croissance et des perspectives en oncologie, tel pourrait être le bilan de l’année pour le groupe Servier, qui présentait les résultats financiers de son exercice 2018-2019. Le chiffre d’affaires a ainsi atteint 4,6 Mrds €, en progression de 10,5 %.

Un résultat solide qui s’appuie essentiellement sur l’activité princeps du groupe, qui représente 70 % des ventes, contre 30 % pour ses médicaments génériques et biosimilaires. « La croissance a été portée par le dynamisme de l’activité princeps, avec de bonnes progressions des ventes, notamment en Chine, en Russie et au Brésil, mais aussi dans le domaine de l’oncologie, en particulier aux Etats-Unis avec les ventes d’Oncaspar », a commenté Dominique Brissy, le vice-président exécutif finance et systèmes d’information du groupe Servier.

Si le laboratoire met en avant ses performances à l’export, le marché français représente encore 22 % du chiffre d’affaires, essentiellement grâce aux génériques. Le résultat opérationnel est en baisse de 34,2 %, à 202 M€, affecté par l’acquisition de la branche oncologie de Shire et l’installation d’une nouvelle filiale aux États-Unis…

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