Le laboratoire français a annoncé un investissement de 4,5 M€ pour produire, sur son site de Gaillac, les principes actifs du binimetinib et de l’encorafénib. Pierre Fabre prévoit par ailleurs d’investir 1,8 M€ sur son usine d’Aignan (Gers).

Pierre Fabre va investir sur deux de ses sites français pour un montant global de 6,3 M€.

Contre un investissement de 4,5 M€, Pierre Fabre va procéder à la relocalisation en France de deux actifs en oncologie, le binimetinib et l’encorafénib, actuellement produits en Allemagne. Les actifs réintégreront son site de Gaillac, dans le Tarn.

Pierre Fabre avait acquis les droits de commercialisation pour l’Europe du Mektovi (binimetinib) et du Braftovi (encorafénib) auprès du géant américain Pfizer.

« Nous avons acquis une licence pour ces produits anticancéreux en 2015 et il était prévu dans les termes de l’accord que si nous réussissions le transfert de technologie, nous pourrions fabriquer les principes actifs en France », a détaillé Eric Ducournau, directeur général du groupe Pierre Fabre.

Le démarrage de la production commerciale est prévu fin 2022 pour l’encorafénib et en 2023 pour le binimetinib.

Une nouvelle ligne à Aignan pour l’export vers les États-Unis

Autre investissement annoncé par Pierre Fabre, dans le Gers, à Aignan, avec la création d’une nouvelle chaîne de production. Le site d’Aignan est spécialisé dans la fabrication de sucres cuits pharmaceutiques, utilisés notamment pour le sevrage tabagique et les pastilles contre la toux.

« Nous allons investir pour accompagner un contrat d’exportation vers les États-Unis », a commenté Eric Ducournau, directeur général de Pierre Fabre. « C’est une façon pour nous de participer au plan de relance, nous capitalisons sur un savoir-faire français pour un produit destiné à l’export », a souligné le dirigeant, qui s’exprimait à l’occasion des rencontres du G5 Santé.

Cet investissement est chiffré à 1,8 M€ et le lancement de la ligne est programmé pour 2023.

Source : Industrie Pharma