Douze ans d’efforts. La medtech française a obtenu le marquage CE et attend ses premières facturations dès le second trimestre 2021. Son prochain objectif : accélérer la cadence de sa production malgré un approvisionnement perturbé par le Covid et le Brexit.

C’est la fin d’un premier chapitre long de douze ans pour Carmat. La medtech française, fondée en 2008, a obtenu mardi le marquage CE, ce qui va lui permettre de commercialiser son coeur artificiel implantable dans l’Union européenne dès 2021. Les premières facturations sont attendues dès le second trimestre en Allemagne.

L’obtention du sésame est en théorie conditionnée à la finalisation de l’étude pivot, alors que Carmat n’a pu réaliser qu’une seule transplantation cette année, la treizième sur les vingt prévues. Mais les données cliniques, très prometteuses, ont permis d’accélérer la validation européenne de ce dispositif qui n’a aujourd’hui aucun équivalent médico-technologique dans le monde.

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