La filiale de Proxis veut proposer une alternative aux pesticides dans l’agriculture et aux antibiotiques dans les élevages. Le site d’implantation reste à choisir.

La nouvelle structure produira des protéines recombinantes « naturelles et non polluantes ».

Vingt millions d’euros. C’est la somme qu’a annoncé investir Bioprox sur quatre ans pour mettre sur pied une nouvelle unité industrielle, qui doit proposer une alternative aux pesticides dans l’agriculture et aux antibiotiques dans les élevages . Deux sujets suffisamment stratégiques pour que cette entreprise de Noyant, dans le Maine-et-Loire, figure parmi les lauréats de la première vague de l’appel à projets gouvernemental « Première usine ». Noyant est pressenti pour cette unité mais le groupe regarde aussi du côté de Marseille et Toulouse. La décision doit être prise d’ici à la fin du premier trimestre 2023.

L’investissement de Bioprox est basé sur les technologies de rupture nées au sein de Gene & GreenTK. Ce spin-off de l’université de Marseille a été acquis en 2021 par Proxis développement, groupe de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) dont Bioprox est la filiale de biotechnologie. La nouvelle structure produira une nouvelle génération d’enzymes, des protéines recombinantes « naturelles et non polluantes », explique David Daudé, directeur général de Gene & GreenTK et coordinateur de ce projet industriel, qui décrit une nouvelle approche : « Nous venons, avec ces enzymes, brouiller la communication entre les bactéries ce qui les empêche de mettre en place la virulence et l’infection. »

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