Bruno Le Maire s’est rendu ce vendredi 20 octobre sur le site du groupe pharmaceutique GSK à Évreux (Eure) pour lancer le chantier d’une nouvelle Ventoline bas carbone. Un investissement de 350 millions d’euros, le plus gros dans l’industrie pharmaceutique française depuis 5 ans.

« Chaque minute dans le monde, 40 000 personnes inhalent une dose de Ventoline (pour lutter contre les crises d’asthme) que nous fabriquons ici à Évreux », assure Thibault Desmarest, président France du groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline. Un geste devenu anodin pour 35 millions de personnes mais dont le bilan carbone n’est pas négligeable et pour lequel GSK a annoncé ce vendredi un investissement de 350 millions d’euros pour développer trois nouvelles lignes de production de Ventoline bas carbone d’ici 2025.

« Aujourd’hui, chaque bonbonne représente 28 kg de CO2, soit un aller en voiture à moteur thermique depuis Évreux jusqu’à Marne-la-Vallée », détaille une employée du groupe. En cause, le gaz utilisé dans le dispositif qui représente plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre du groupe.

Cela fait depuis 2021 qu’une formulation d’une nouvelle Ventoline est à l’étude, dix fois moins émettrice de gaz à effet de serre, avec de « très bons résultats cliniques », jure le président du site d’Évreux, Philippe Doucet : « Ce produit va également soigner la planète. On est extrêmement fiers de ça. »

Bruno Le Maire salue « un modèle d’industrie vertueuse »

« Soyez fiers d’accueillir l’un des plus grands investissements dans le secteur pharmaceutique depuis 5 ans », a salué Bruno Le Maire, venu spécialement à Évreux pour l’occasion. Pour le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ce projet « montre ce que doit être l’industrie en France : une industrie performante et décarbonée ».

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