Avec sa technologie 3D, la société, basée à Nancy, va pouvoir cultiver le tissu conjonctif embryonnaire qui gaine le cordon ombilical, qu’on appelle « gelée de Wharton ». La production est destinée au développement de son propre biomédicament contre la pneumonie sévère, mais aussi à des utilisateurs extérieurs.

Il y a cinq ans, face à l’afflux de malades touchés par le Covid-19 et souffrant de défaillances pulmonaires dans les hôpitaux, l’entreprise nancéienne Steminov, créée en 2019, a proposé aux soignants son biomédicament breveté WhartSep, issu de la gaine du cordon ombilical. Dans des situations d’urgence, ces cellules mésenchymateuses connues sous le nom de « gelée de Wharton » ont prouvé leur capacité à limiter l’inflammation et à soulager rapidement les organes lésés.

Candidat à la validation réglementaire de WhartSep auprès des autorités pharmaceutiques européennes, Steminov a ajouté une deuxième corde, financière, à son arc pour sécuriser à la fois son approvisionnement en cellules mésenchymateuses et son modèle économique. Mercredi 24 septembre, la société annonce avoir bouclé une levée de fonds d’un montant de 10,6 millions d’euros qui lui permettra d’industrialiser cette bioproduction sur le campus d’Illkirch, dans le Bas-Rhin.

Source: Les echos