La start-up française Tissium a levé 50 millions d’euros, dans le but de commercialiser ses premiers adhésifs chirurgicaux au cours de l’année 2023. Sa technologie, issue de recherches du MIT, pourrait à terme remplacer dans certains cas les points de suture ou les agrafes.
Il s’agit de l’une des plus importantes levées de fonds jamais réalisées dans le secteur des medtech françaises. Spécialisée dans la reconstruction des tissus humains, la start-up Tissium a annoncé mardi 31 août avoir mobilisé 50 millions d’euros auprès du capital-risqueur Sofinnova Partners et du fonds d’investissement Cathay Health. Les trois tours de table effectués depuis son lancement en 2013, lorsqu’elle s’appelait encore Gecko Biomedical, lui ont permis de récolter un total de 120 millions d’euros.
Membre de la French Tech 120, cette pépite parisienne doit une grande partie de son succès à son co-fondateur Christophe Bancel, le frère du PDG actuel de Moderna, Stéphane Bancel. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur à l’Ecole Centrale et des études en biologie moléculaire à Tokyo, cet entrepreneur se destinait plutôt à une carrière dans les biotechs et la pharmacie. Mais il a su flairer le potentiel des travaux que menaient plusieurs chercheurs du MIT et leur a proposé de créer une entreprise afin de les mettre en pratique. Une aventure « digne des montagnes russes », reconnaît Christophe Bancel, mais en laquelle il croit fermement.[…]
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