Un décret contraignant les laboratoires pharmaceutiques français à disposer d’un stock de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur est entré en vigueur le 1er septembre. Une mesure qui vise à empêcher les pénuries, alors que les signalements se sont multipliés ces dernières années.

Un peu plus de 2 400 en 2020, contre 1 504 en 2019 et seulement 44 en 2008. En quelques années, le nombre de signalements de tensions d’approvisionnement et de risques de rupture de médicaments a explosé. Afin d’éviter les pénuries, le gouvernement a décidé de contraindre les laboratoires pharmaceutiques à constituer un stock de sécurité minimal de deux mois pour tous les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM).

Selon la loi de santé de 2016, ces médicaments sont ceux « dont l’indisponibilité transitoire, totale ou partielle, est susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients à court ou moyen terme, ou représente une perte de chance importante pour les patients ». Les médicaments cardio-vasculaires, ceux du système nerveux, les anti-infectieux et les anti-cancéreux sont plus particulièrement exposés.[…]

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