L’Oréal a fait légèrement mieux qu’attendu au premier trimestre grâce à une très forte accélération de ses ventes de produits de luxe qui a compensé un net ralentissement dans les produits grand public et la cosmétique active.

Les ventes du numéro un mondial des cosmétiques ont progressé de 7,5% à 7,04 milliards d’euros, un chiffre proche des 7,03 milliards du consensus Inquiry Financial réalisé pour Reuters.

A données comparables, le groupe a vu sa croissance atteindre 4,2%, après une nette accélération (+4,8%) au dernier trimestre de 2016, alors que les analystes attendaient en moyenne une hausse de 3,9%.

Le groupe évoque, dans un communiqué, un marché « extrêmement atypique », avec une consommation très vigoureuse dans le luxe et un ralentissement dans les autres segments du secteur.

La division luxe (Lancôme, Saint Laurent, Armani, Kiehl’s) a vu ses ventes décoller de 12,2% en données comparables, faisant écho aux 12% également engrangés par les cosmétiques du groupe LVMH (Dior, Guerlain, Givenchy).

A l’inverse, toutes autres divisions ont ralenti.

La croissance est tombée à 1,4% dans les produits grand public (L’Oréal Paris, Garnier Maybelline), première division du groupe par le chiffre d’affaires (après +4,2% au dernier trimestre de 2016) et a ralenti à seulement 2,8% dans la cosmétique active (La Roche Posay, Vichy).

Elle a été négative (-1,8%) dans les produits dits professionnels » destinés aux salons de coiffure.

« Nous sommes confiants dans notre capacité à réaliser, en 2017, une nouvelle année de croissance du chiffre d’affaires et des résultats », a déclaré Jean-Paul Agon, PDG du groupe, dans un communiqué.

Source : Boursorama