Après le site historique de Veauche, Urgo annonce l’investissement de 60 millions d’euros d’ici 2029 pour ouvrir une nouvelle usine à Andrézieux-Bouthéon ce vendredi 14 novembre. Cette cinquième structure doit permettre la création de plus de 300 emplois directs et indirects.

Une nouvelle usine Urgo va voir le jour dans la Loire. Le groupe spécialisé dans le médical et notamment les pansements et bandages cicatrisants, va investir 60 millions d’euros en France d’ici 2029 pour ouvrir nouvelle usine à Andrézieux-Bouthéon (Loire), ont appris nos confrères de franceinfo vendredi 14 novembre auprès du groupe. Ce cinquième site industriel en France de 35.000 m2 va permettre, selon l’entreprise, la création de plus de 300 emplois, 200 directs et 115 indirects.

Faire exclusivement du « made in France »

Le futur site, situé à cinq kilomètres de l’usine historique de Veauche, va s’étendre sur neuf hectares. Avec cette implantation, Urgo veut devenir le leader mondial des bandes de compression en les produisant entièrement en France. « On croit en la France », explique Guirec Le Lous, le président d’Urgo Medical. « La question ce n’est pas ‘faut-il fabriquer en France’ mais ‘comment fabriquer en France’ ?« . Réponse à cette question rhétorique ? En continuant d’investir en France, « c’est un message qu’on porte, qu’on peut continuer de croire et d’investir en France », assure Guirec Le Lous.

Cet investissement de 60 millions d’euros sera mis en avant lors du sommet Choose France, qui s’ouvre lundi 17 novembre. Habituellement réservé aux entreprises internationales, il se concentre cette année sur les entreprises françaises, qui choisissent d’investir en France malgré le contexte politique et économique.

Urgo est une entreprise familiale fondée en Bourgogne en 1882, d’où son nom au cœur du mot « BoURGOgne ». Elle est une « référence mondiale de la santé« , précise le groupe dans un communiqué, et affiche un chiffre d’affaires à près de 890 millions d’euros. Le groupe est implanté dans plus de 60 pays grâce à 22 filiales. Il emploie 3.800 personnes dans le monde, dont 1.100 en France.

Source : France Bleu