Découvrez la liste des jeunes pousses intégrant le nouvel indice French Tech 120, dévoilé ce lundi, qui risque de révolutionner le domaine de la santé. Nous vous proposons un zoom sur ces startups du monde médical, consacrées pour leur potentiel de croissance sur le marché national et international.

Afyren, l’alternative au pétrole sans OGM et “zéro-déchets”

Financement : Evaluée à 60 millions d’euros, la société auvergnate multiplie les levées de fonds, notamment via Bpifrance comme en mars 2019, avec un investissement de 23 millions d’euros.

Son activité : Implantée en Moselle, la startup, soutenue par Total, fut extrêmement bien accueillie par la région, en raison des 60 emplois direct créés à l’horizon 2021. L’avenir est plein de promesses pour cette jeune pousse de 15 salariés, qui veut concilier écologie et performance économique, en utilisant notamment des déchets de betteraves pour remplacer les produits dérivés du pétrole.

Acticor veut soigner les AVC

Développement d’un médicament phare qui cible l’AVC ischémique aigu

Financement : Après une nouvelle levée de fonds de 7 millions d’euros en novembre dernier, Acticor Biotech, créée en 2013, a acquis la startup AVCare et se positionne désormais dans le diagnostic et le traitement de l’AVC.

Son activité : La startup effectue désormais des tests cliniques également aux Etats-Unis, et annonce pouvoir développer sous 18 mois une réponse avec des effets prouvés sur le traitement de l’AVC ischémique, un AVC causé par l’obstruction d’une artère provoquant un manque de sang et d’oxygène pour le cerveau.

Alizé Pharma III, et l’espoir de la guérison du diabète

Remèdes thérapeutiques novateurs pour maladies endocriniennes et métaboliques rares

Financement : La startup a levé 67 millions d’euros en 2019 pour financer un élargissement de l’équipe déjà implantée à Lyon et pour pouvoir développer une nouvelle filiale à Boston.

Son activité : La recherche engagée par Alizé Pharma III est surtout tournée vers la lutte contre deux maladies, dont le diabète, et plus exactement les syndromes de résistance sévère à l’insuline.

Biolog Id, leader de la traçabilité des produits sanguins

Financement :  La jeune pousse a levé 30 millions d’euros en novembre dernier pour se déployer à l’international.

Son activité : Le principal objectif de Biolog Id est de se positionner sur le secteur de la traçabilité de produits sanitaires (et avant tout le sang). Les conséquences seraient extrêmement bénéfiques puisque l’entreprise compte renforcer la sécurité des patients, notamment dans les transfusions de sang, un réel enjeu de santé publique. La startup a déjà déposé plus de 100 brevets internationaux, possède plus de 100 sites opérationnels et est présente dans 14 pays.

ImCheck veut vaincre cancers et maladies du système immunitaire

Financement : En décembre dernier, la startup a annoncé une levée de fonds de 48 millions d’euros, qui devrait l’aider à poursuivre l’étude du potentiel de ses anticorps dans le traitement des maladies ciblées.

Son activité : Créée en 2015, la jeune pousse est le fruit des travaux menés par un chercheur de l’institut Paoli-Calmettes à Marseille, le professeur Daniel Olive. La startup en est encore aux tests cliniques pour faire progresser ce qu’elle appelle le « pipeline d’anticorps’ » qui cible les cellules T gamma delta contre les cancers et les maladies auto-immunes.

Inotrem veut remédier au choc septique

Développement d’immunothérapies personnalisées

Financement : Inotrem a procédé à deux levées de fonds, 18 millions d’euros en 2014 et 39 millions d’euros en fin d’année dernière.

Son activité : La startup du domaine des biotechnologies créée à Nancy en 2013 développe actuellement un médicament remède contre le choc septique, la première cause de décès chez les patients admis en réanimation. La jeune pousse nancéienne doit donc continuer à démontrer l’efficacité thérapeutique de son médicament et définir la typologie de patient qui peut en bénéficier.

Microphyt, le spécialiste de la microalgue

Producteur d’ingrédients issus de microalgues et destinés aux laboratoires de compléments alimentaires et aux marques de cosmétique

Financement : La startup héraultaise a levé 28,5 millions d’euros en juillet dernier, une somme qui va permettre un développement de l’activité et une croissance significative du chiffre d’affaires dès 2021 selon son directeur général.

Son activité : Le marché des algues naturelles représente 70 milliards de dollars avec une croissance forte tous les ans. Microphyt produit aujourd’hui différentes espèces de micro-algues et souhaite développer son offre pour renforcer sa proposition pour l’industrie cosmétique notamment.

Dynacure veut vaincre la myopathie

Développement de traitements pour les maladies rares ou orphelines

Financement : En juillet 2018, la startup avait déjà fait parler d’elle avec une levée de fonds de 47 millions d’euros, un montant record dans le secteur pour financer les essais cliniques des traitements qu’elle développe.

Son activité : La jeune pousse alsacienne veut vaincre les maladies orphelines rares comme la myopathie en élaborant des traitements innovants.

Enyo Pharma veut guérir l’hépatite B, mais pas que…

Développement de molécules pour des maladies ne disposant d’aucun traitement curatif

Financement : Des mots mêmes de son cofondateur Jacky Vonderscher chez nos confrères de La Tribune, la startup Enyo Pharma n’a actuellement aucune source de revenus mais se voit bien faire une percée technologique, “une révolution”. Depuis 2014, la startup est financée par plusieurs levées de fonds pour un montant total de 62 millions d’euros, une belle somme pour faire avancer la recherche contre une maladie encore très complexe à contrer.

Son activité : Les chercheurs en sont à la troisième phase de leur médicament contre l’hépatite B, qui doit être testé dans l’année. Installée à Lyon, Enyo Pharma a d’ores et déjà montré sa volonté de s’internationaliser en ouvrant une filiale à Melbourne en Australie.

LimeFlow, le remède contre l’ischémie

Financement : En avril 2018, la startup a annoncé avoir levé 33,5 millions de dollars – à un stade très précoce de son développement – un montant qui lui a permis de financer ses recherches

Son activité : La startup opère dans le domaine du traitement de l’ischémie des membres inférieurs, c’est-à-dire quand le sang ne peut plus circuler normalement. En novembre 2019, la startup a dévoilé des résultats satisfaisants de sa première phase de tests, une technologie française prometteuse.

Diabeloop, vers un pancréas artificiel pour les diabétiques

Système intelligent de gestion du diabète grâce à l’intelligence artificielle

Financement : Lancée en 2015, l’entreprise française développe une solution automatisée et personnalisée du diabète et a convaincu les investisseurs qui lui ont accordé 31 millions d’euros en décembre dernier.

Son activité : La jeune startup grenobloise marque une révolution dans le traitement de diabète de type 1, car elle automatise celui-ci grâce à l’intelligence artificielle. Le dispositif a décroché en novembre dernier le marquage CE, qui lui permet de commercialiser sa solution thérapeutique en Europe, pour les adultes comme pour les adolescents.

Another Brain recrée… un cerveau

Nouvelle génération d’intelligence artificielle

Financement : Fin 2019, la startup parisienne a annoncé avoir levé 19 millions d’euros, les investisseurs faisant confiance à ce projet de puce dotée d’une nouvelle forme d’intelligence artificielle.

Son activité : Les nouvelles puces ont pour but de recréer le fonctionnement du cortex cérébral et donc de franchir une nouvelle limite dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Happytal, leader de la conciergerie d’hôpital

Financement : Après avoir levé 23 millions d’euros en novembre 2018, Happytal a développé son offre pour offrir toujours plus de fluidité aux patients dans les hôpitaux.

Son activité : Elle optimise le parcours patient et la gestion administrative en hôpital. Son activité est croissante et ce, en dépit des nombreuses critiques formulées à son encontre en 2019 sur des pratiques commerciales agressives. Happytal est désormais présente dans toute l’Europe.

Lifen, la messagerie qui connecte patients, médecins et hôpitaux

Financement : Lancée en 2015, après une levée de fonds de 20 millions d’euros en 2019, et une autre de 7,5 millions d’euros en 2018, la startup renforce sa sécurité, fondamentale pour garantir le secret médical. Elle développe en parallèle une technologie nommée ‘’imprimante virtuelle’’ pour gérer tous les flux sortants, couplée à des outils d’analyse des documents scannés pour une gestion simple et plus efficace.

Son activité : L’initiative lancée par le co-fondateur de Criteo et l’ancien ministre de la santé Philippe Douste-Blazy notamment, va dans la démarche promue par le gouvernement : ‘ »Ma santé 2022″, programme pour élargir l’accès au soin et sa qualité en France. La généralisation du DMP (Dossier Médical Partagé) va dans le sens promu par la startup.

HighLife fait (re)battre nos coeurs

Technologie de remplacement de valve cardiaque mitrale

Financement : En janvier 2019, la startup parisienne a levé 32 millions d’euros pour développer sa technologie de valve mitrale, qui a déjà été implantée avec succès au CHU de Toulouse en 2017.

Son activité : Cette technologie extrêmement novatrice sur le plan scientifique sauve des vies car elle évite une opération à cœur ouverte, très dangereuse chez certains patients, notamment pour les plus âgés. La jeune pousse de la MedTech cherche donc à obtenir le marquage de conformité européenne et à effectuer ses premiers essais cliniques aux Etats-Unis.

Igyxos, pour que tout le monde puisse faire des bébés

Fertilité et reproduction médicalement assistée

Financement : Avec sa levée de fonds de 7,5 millions d’euros en mars 2019, la startup a développé sa R&D et amélioré sa technologie de lutte contre l’infertilité chez l’homme comme chez la femme, dans le but de la commercialiser.

Son activité : La startup s’attaque à l’infertilité, mais son médicament actuel n’est pas encore reconnu comme tel, seule la substance a uniquement été identifiée comme présentant un potentiel thérapeutique. La jeune pousse emploie aujourd’hui six chercheurs dans la banlieue de Tours.

Keranova, la révolution du laser robotisé

Équipement chirurgical robotisé dédié aux opérations ophtalmologiques du segment antérieur de l’œil

Financement : Le laser robotisé de Keranova a attiré les investisseurs en septembre dernier, qui ont injecté la coquette somme de 24 millions d’euros. Avec ces fonds, la jeune pousse va pouvoir développer son nouveau robot ultra-rapide et puissant pour la chirurgie de l’oeil.

Son activité : Cette technologie représente une révolution pour les quelques 830.000 patients opérés de la cataracte chaque année. « Dans quelques années, la chirurgie ophtalmique actuelle paraîtra complètement obsolète », a notamment déclaré son fondateur Fabrice Romano.

Tissium répare les tissus humains

Développement de substances destinées à réparer les tissus humains

Financement : Après une première levée de fonds de 22,5 millions d’euros en 2016, la jeune pousse a annoncé en novembre 2019 avoir bouclé un nouveau tour de table pour un montant de 38,75 millions d’euros. Une somme qui va permettre à la startup de diffuser ses technologies et de développer de nouvelles applications thérapeutiques.

Son activité : Très concrètement, la technologie développée permet d’éviter les agrafes en chirurgie en proposant une substance qui répare les tissus. La startup souhaite aussi développer de nouveaux tissus pour réparer des nerfs optiques ou pour avoir un effet thérapeutique pour la chirurgie digestive.

Treefrog Therapeutics révolutionne la production de cellules souches

Technologie de production en masse des thérapies cellulaires

Financement : Annoncée en mai 2019, la dernière levée de fonds réalisée par la jeune pousse a réuni 7,1 millions d’euros. La startup souhaite établir une vitrine de leur savoir-faire à Bordeaux ainsi que développer une usine de production de cellules souches à grande échelle.

Son activité : Treefrog Therapeutics a mis au point un nouveau procédé qui permet de fabriquer des cellules souches très rapidement et à grande échelle. Les cellules souches sont utilisées dans le traitement de nombreuses maladies et permettent une régénération plus rapide des tissus.

HealthTech

Dreem lit dans vos rêves
Dispositif pour recueillir et analyser les données du sommeil

Financement : La startup a levé 35 millions d’euros auprès de nombreux investisseurs comme Johnson&Johnson en 2018, pour lui permettre de développer encore sa technologie de bandeau analysant l’activité durant le sommeil. La startup compte plus de 70 collaborateurs en 2019.

Son activité : Dreem a développé une technologie d’analyse du sommeil, à la fois pour les insomniaques, ceux qui ont des troubles du sommeil ou seulement un sommeil de mauvaise qualité. Dans une vie où notre exposition aux écrans, aux bruits, aux ondes est croissant, 30% de la population dit souffrir de troubles du sommeil, les capteurs développés par Dreem mesurent différents facteurs pour stimuler le cerveau et faciliter l’endormissement.

Qare, la consultation de médecins online

Financement : La startup a levé 20 millions d’euros en 2019, l’occasion pour elle de recruter du personnel de santé et élargir l’offre proposée.

Startup : 5 idées reçues sur la levée de fonds
Son activité : La jeune pousse met l’accent sur la proximité avec le médecin, dans un contexte de désertification médicale en zone rurale. La consultation est à la fois pratique, rapide et adaptée, en rappelant que chaque utilisateur peut choisir le spécialiste qu’il souhaite consulter. La startup comptait 300 praticiens inscrits en 2019 et envisageait d’atteindre la barre des 15.000 à la fin de l’année.

IPM France, le spécialiste du parcours client digitalisé

Financement : La startup de la Drôme, IPM France, est financée en partie par Minalogic, le pôle de compétitivité mondial des technologies du numérique.

Son activité : La startup conçoit et fabrique des bornes tactiles d’admission à destination des établissements de santé. Celles-ci sont fabriquées en France et s’adaptent à tous les types de patients, quels que soient leur âge, leur handicap ou leurs connaissances en matière de numérique. IPM France est en pleine croissance et compte d’ores et déjà 45 salariés. L’entreprise est largement implantée dans l’administration française, et notamment au sein des locaux de la Caisse nationale d’assurance maladie, ainsi que d’autres acteurs régionaux.

Source : Les Echos