Le groupe pharmaceutique va construire trois nouvelles lignes de production pour des médicaments des maladies respiratoires.

Trois questions à…

Jean-Yves Lecoq, directeur de la communication de GSK France.

Quelle sera la destination de ces 90 millions d’euros ?

Nous allons construire trois nouvelles lignes de production sur quelques centaines de m2 supplémentaires. Nous allons ainsi doter le site d’Évreux de l’ensemble des équipements nécessaires à la fabrication des médicaments inhalés à visée respiratoire. Ils sont destinés au traitement des maladies respiratoires comme l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Cela représente 95 % de la production du site d’Évreux. Chaque minute, plus de 40 000 doses fabriquées à Évreux sont utilisées par des patients dans le monde. Évreux est un site historique et stratégique du réseau de production de médicaments respiratoires de GSK, et va prendre ainsi la troisième position, derrière ceux de Zebulon aux États-Unis et de Ware en Angleterre.

Quelle sera la traduction des investissements en termes d’emploi ?

Il n’y aura pas de création d’emploi. Nous allons fonctionner à effectif constant, soit avec les 1 000 collaborateurs qui sont affectés à la production, sur le 1 150 que compte le site d’Évreux. En revanche, nous allons proposer aux personnels de la formation. La situation est ainsi très porteuse en ce qui concerne les possibilités d’évolution de carrière. Ces évolutions sont gage de la pérennité du site d’Évreux.

Allez-vous poursuivre cette stratégie de développement et d’investissement ?

Chaque année, nous investissons entre 10 à 15 millions d’euros sur nos sites de production. C’est le cas à Évreux mais aussi sur les deux autres installés en France, à Saint-Amand-les-Eaux dans le Nord, spécialisé dans les vaccins, et à Mayenne, qui fabrique et conditionne la plupart des formes orales sèches à base de pénicilline.

Source : Ouest-France