Le groupe familial dont les produits occupent une place de choix aussi bien dans les rayons alimentaires que cosmétiques des grandes surfaces s’est donné les moyens de tripler sa production de cosmétiques avec un nouveau sites sur ses terres d’ancrage près de La Rochelle.

Le bâtiment est flambant neuf: 6.500 m2 d’entrepôts, d’ateliers de fabrication et de conditionnement, de laboratoires… Avec ce nouveau site qui monte en puissance depuis quelques mois, le groupe Léa Nature spécialiste des produits alimentaires et cosmétiques naturels et bio a fortement enrichi ses capacités de production cosmétique. Situé sur ses terres d’ancrage près de La Rochelle, à proximité du siège social ou encore du Bio’Pôle de Léa –un lieu ouvert à tous proposant restauration, activité sportive ainsi qu’une boutique vitrine des produits du groupe–, le bâtiment se veut à la pointe de la construction éco-responsable. Matériaux écologiques, lumière naturelle privilégiée, équipements industriels fabriqués à 90% en France et même une station d’épuration naturelle qui utilise la technologie des « biodisques »: le groupe n’a pas lésiné sur les moyens, preuve en est l’investissement massif de 22 millions d’euros réalisé pour ce site.

Un investissement hautement stratégique. Car avec ce nouveau site, la capacité potentielle passe à « 40 millions d’unités par an contre 15 millions pour l’ancien site. L’an prochain, nous devrions y produire quelque 25 millions d’unités », note Franck Dechâtre, le directeur de l’usine. De quoi se laisser une marge de progression pour faire face à une demande croissante. Car le secteur des cosmétiques bio et naturels va bien, et même très bien. Depuis 2010, les ventes en France ont progressé de 5,6% par an en moyenne pour atteindre 520 millions d’euros en 2018, selon des chiffres relayés par Xerfi. Et la tendance est partie pour se poursuivre avec des prévisions Xerfi de croissance de 10% par an à l’horizon 2022, portant les ventes à 760 millions d’euros. De quoi représenter alors 7,5% du chiffre d’affaires de l’hygiène-beauté.

Source : Challenges