Plusieurs tests automatisés de biologie moléculaire sont maintenant disponibles. Ils permettent de tester davantage de patients. La détection des anticorps viendra dans un deuxième temps pour savoir qui a été exposé.

Tandis que la polémique enfle sur la stratégie de diagnostic menée par le gouvernement, les industriels s’affairent eux à mettre au point les tests et à faire monter en puissance leurs capacités de production. Les grands acteurs du marché mondial du diagnostic in vitro (65 milliards de dollars), européens comme BioMérieux, Quiagen ou Roche, ou américains comme Abbott, Hologic, LabCorp ou Thermo Fischer Scientific sont tous de la partie. Ils fournissent les différents composants nécessaires au test du COVID 19 : kits de prélèvement, réactifs et machines pour faire les analyses.

De nombreuses biotech se sont aussi lancées à mettre au point des tests mais il leur manque la capacité à passer rapidement d’un test prototype à une production de masse. Roche, Quiagen ou Abbott ont eux annoncé être capables, d’ici à fin mars, de livrer chacun des millions de tests. Et ce sont aussi eux qui construisent les machines.

Source : Les Echos