La nouvelle usine à 750 millions d’euros de LFB, seul en France à fabriquer des médicaments issus du plasma, commence à commercialiser sa production d’immunoglobulines. Avec elle, LFB espère passer d’un tiers à 50 % de part de marché, pour que la France dépende moins des importations.
La France est en train d’accroître sa souveraineté sanitaire dans les médicaments issus du plasma, utilisés pour traiter des pathologies comme les déficits immunitaires, l’hémophilie ou les brûlures. Pour LFB, l’entreprise détenue par l’Etat qui a le monopole en France de la transformation du plasma en médicaments, l’édition française de Choose France, lundi, était l’occasion de faire savoir que sa nouvelle usine à 750 millions d’euros d’Arras (Pas-de-Calais) a commencé à fournir les patients français.
La première tranche de la nouvelle usine a démarré fin 2024, « la seconde tranche démarrera en 2028 et à cet horizon, Arras triplera notre capacité de production », précise Jacques Brom, directeur général de LFB (Laboratoire du fractionnement et des biotechnologies), en rappelant que « 65 % des Français ayant besoin d’un médicament dérivé du plasma ont pris un médicament LFB ».
Mais la part de marché de LFB n’est que de 30 % pour un des principaux types de médicament, les immunoglobulines, qui servent à fournir des anticorps supplémentaires. « L’objectif est de porter notre part de marché à 50 % dans les immunoglobulines en France. Celles produites à Arras ont obtenu le feu vert réglementaire pour être commercialisées », poursuit Jacques Brom.
Pour en savoir plus : Les Echos