«Genesis». Derrière ce nom de code, se cache l’un des projets les plus ambitieux et sans doute les plus fous d’Urgo. L’entreprise familiale se donne cinq à dix ans pour inventer une peau artificielle, prête à l’emploi, qui puisse soigner les plaies très sévères, comme celles des grands brûlés.

Son utilisation éviterait d’avoir à prélever la peau saine d’un patient pour la lui greffer. Un processus souvent long et douloureux qui nécessite plusieurs interventions chirurgicales.

«L’objectif est de recréer les fonctions d’élasticité et de perméabilité de la peau, explique Guirec Le Lous, président d’Urgo Medical, l’une des divisions du groupe qui a réalisé 660 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019. C’est un défi scientifique et technologique monumental.»

De nombreuses entreprises se sont attelées à relever ce défi. Parmi elles, des poids lourds américains du dispositif médical mais aussi des laboratoires de recherche reconnus. En septembre dernier, des chercheurs de l’Institut royal…

En savoir plus… Le Figaro