La biotech française Da Volterra lance un essai de phase III pour montrer que son produit améliore leur survie en protégeant le microbiote de patients cancéreux.

C’est aujourd’hui bien établi : notre flore intestinale, aussi appelée microbiote, fait partie du système immunitaire. Chaque fois que nous prenons des antibiotiques (qui sont des antibactériens), ils ne passent pas intégralement dans la circulation sanguine et des résidus arrivent jusque dans l’intestin où ils altèrent notre microbiote (composé de bactéries). Parvenir à neutraliser ces résidus indésirables, c’est le but de la société de biotech française Da Volterra qui emploie 45 personnes.

Elle a mis au point un adsorbant protégé par un enrobage (DAV132) spécialement conçu pour se déliter dans le colon où il « capture » les résidus d’antibiotiques. Après l’avoir testé sur 496 personnes dans six études de phase I et une étude de phase II, elle vient d’inclure le premier patient d’une étude de phase III, dont l’objectif est de montrer quel impact négatif des antibiotiques sur le microbiote et donc sur l’immunité peut être atténué grâce à son produit.

Source : Les Echos