Le spécialiste des produits de santé humaine et animale à base de plantes Laboratoires Lehning investit 3 millions d’euros à Sainte-Barbe (Moselle) et Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour produire de l’électricité verte. Les 5 100 mètres-carrés de panneaux photovoltaïques, en cours d’installation, alimenteront directement ses systèmes de traitement de l’air industriel.

Laboratoires Lehning à Sainte-Barbe (Moselle) met ses installations de production au diapason des exigences de sa clientèle en matière de développement durable. Le fabricant de produits homéopathiques et phytothérapiques a investi 3 millions d’euros pour équiper ses sites de Sainte-Barbe et de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) en panneaux solaires photovoltaïques. L’énergie produite sera consommée directement par ses procédés industriels.

« Nos installations photovoltaïques alimenteront nos centrales de traitement de l’air, des systèmes qui sont imposés par la règlementation à l’industrie pharmaceutique. Au final, cet investissement couvrira 40 % de nos besoins en électricité », expose Stéphane Lehning, président du groupe.

La totalité des 5142 mètres-carrés de panneaux fournis par SunPower (groupe Total) seront implantés d’ici la fin du premier semestre 2018. Sur le site de Sainte-Barbe qui concentre l’essentiel de l’investissement, la production avoisinera 980 kilowattheures (kWh) par an, soit l’équivalent de la consommation de 300 foyers. Sur l’ancien site de la société clermontoise Phytosynthèse (Puy-de-Dôme), reprise en 2012 par Laboratoires Lehning, les 200 mètres-carrés de panneaux, déjà installés, livrent une centaine de kWh annuel.

Spécialiste des produits de santé humaine et animale à base de plantes, le groupe Lehning emploie 320 personnes en France, mais aussi au Brésil. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 54 millions d’euros. 45 % de son activité est liée à l’export, un axe de développement stratégie majeur pour cette société familiale dont le succès repose sur l’antigrippal L 52, un de ses produits phares encore aujourd’hui.

Source : L’Usine Nouvelle