Le fabricant britannique de médicaments GSK va injecter 45 millions d’euros pour réduire l’empreinte carbone de son site eurois spécialisé dans les médicaments inhalés à visée respiratoire.
GSK, laboratoire international de premier plan en termes d’emplois, d’investissements industriels, de recherche et développement en France (3 600 collaborateurs sur quatre sites), prévoit d’investir près de 118 millions d’euros en 2022-2023 en France (hors R & D), dont 45 millions d’euros sur son site de production de médicaments respiratoires à Évreux dans l’Eure.
Sur le site normand comptant 1 132 employés, approvisionnant 100 % du marché français des produits inhalés à visée respiratoire et exportant 87 % de sa production vers 120 pays, les investissements permettront de digitaliser l’usine, de renforcer l’automatisation des flux de production et de réduire l’empreinte carbone du site.
40 000 doses chaque minute
En 2020, 153,7 millions d’unités ont été produites à Évreux (bronchodilatateurs, ventoline et corticoïdes). Chaque minute, plus de 40 000 doses fabriquées par le site sont utilisées par des patients à travers le monde. Au cours des cinq dernières décennies, le site a renforcé ses capacités de production pour accueillir les dernières innovations. Il a ainsi acquis une expertise dédiée aux procédés, composants et dispositifs médicaux des médicaments respiratoires inhalés, de l’aérosol doseur à la valve doseuse.
Dans le même temps, GSK a annoncé un investissement de 45 millions d’euros pour renforcer la compétitivité de son site de production de vaccins à Saint-Amand-les-Eaux (Hauts-de-France), comptant 970 employés, produisant près de 135 millions de doses de vaccins. Il consacre par ailleurs 28 millions d’euros au site de production de Mayenne (Pays de la Loire), focalisé sur la production d’antibiotiques sous formes sèches, ainsi que le siège social de Rueil-Malmaison (Ile-de-France).
La PDG du groupe britannique, Emma Walmsley, souligne que « GSK a choisi la France il y a plus de 50 ans lorsque nous avons investi dans notre premier site de fabrication. Aujourd’hui, avec quatre sites, nous continuons d’investir en France en raison de ses talents, de son écosystème fort pour l’innovation et du dialogue constructif avec les autorités ».
Source : Ouest France