Pionnière de la désinfection de haut niveau des dispositifs médicaux par rayonnement ultraviolet C, la société implantée à Bordeaux va pouvoir accélérer le déploiement de ses systèmes automatisés à l’international. Elle espère obtenir le feu vert de la FDA en 2024 pour s’ouvrir le marché américain.

La lutte contre les risques de contaminations et d’infections croisées lors de la désinfection des instruments médicaux reste un défi majeur pour la santé publique. « En France, les maladies nosocomiales affectent un patient hospitalisé sur vingt, soit 750.000 infections et 4.000 décès par an », rappelle Vincent Gardès, directeur général de Germitec. Issus d’une étude menée par la société en juin dernier sur les risques infectieux et leur prise en charge, « ces deux chiffres demeurent stables depuis 2006 », souligne-t-il.

Pionnière de la désinfection ultrarapide par rayonnement ultraviolet C (UVC) avec ses systèmes automatisés qui remplacent les lingettes imbibées de produits chimiques, l’entreprise bordelaise voit ce mardi son expertise technologique reconnue par l’Union européenne avec l’octroi d’un prêt de 25 millions d’euros de la BEI, dans le cadre du programme InvestEU pour les sondes à ultrasons. « Ce nouveau financement sera consacré à nos projets de développement en R&D autour de notre technologie propriétaire UVC ainsi qu’à notre expansion internationale », projette Vincent Gardès, qui renforce de 60 % le budget R&D à 3,3 millions en 2024.

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