Fermentalg à fortement poussé ses ventes depuis janvier dernier grâce au DHA Origins. Soit l’huile la plus dense en DHA que produisent les microalgues cultivées par Fermentalg. Le groupe de Libourne se lance par ailleurs dans l’industrialisation de son colorant alimentaire bleu baptisé Blue Origins et démarre avec Suez les premiers tests grandeur nature de capture du dioxyde de carbone en milieu industriel

« Nous cultivons les microalgues puis nous les cassons pour en extraire les molécules » éclaire d’un trait Philippe Lavielle, le PDG de Fermentalg, entreprise de biotechnologie basée à Libourne.

Centrée sur l’élevage de microalgues pour s’attaquer au marché du DHA, la société innovante a également commencé à se diversifier dans la production de colorant bleu alimentaire naturel.

Première cible de ces extractions : le DHA (« docosahexaenoic acid »), acronyme anglais pour acide docosahexaénoïque, soit ADH en français. Situé à la racine de la chaîne alimentaire marine via les microalgues cet acide à longue chaîne de la famille des oméga-3 est présent dans les poissons gras, comme la sardine ou le maquereau. Il est très prisé pour la composition de compléments alimentaires en raison de ses caractéristiques.

DHA Fermentalg veut frapper fort

Le DHA se trouve également dans certaines huiles végétales, comme l’huile de noix ou de colza, à des taux plus faibles. Car dans cette course au DHA ce sont les microalgues qui mènent le bal, très loin devant les huiles végétales et les poissons. Les microalgues, qui peuvent produire jusqu’à trente fois plus d’huile à l’hectare que n’importe quel oléagineux, affichent des taux inégalés de concentration en DHA-oméga-3.

« Personne ne sait produire d’huile aussi concentrée en DHA que nous. Fermentalg propose désormais une huile algale concentrée, DHA Origins, à raison de 550 milligrammes de DHA pour 1.000 milligrammes (soit 1 gramme -Ndlr) », confirme ainsi en substance Philippe Lavielle.