« Nous souhaitons créer le leader européen de la sous-traitance en bioproduction », a indiqué ce jour Michael Kloss, le CEO d’EureKING (ci-dessus). Le projet s’appuiera sur la création d’une SPAC (Special Purpose Acquisition Company), qui sera cotée ce jeudi 12 mai sur l’Euronext, et il se concrétisera par l’acquisition d’une première CDMO européenne qui devra être obligatoirement réalisée dans les quinze mois suivant l’introduction.

« Nous visons trois segments, nous indique Rodolphe Besserve, l’un des sept confondateurs d’EureKING. La fabrication de produits biologiques, les thérapies cellulaires et géniques, ainsi que les thérapies ciblant les pathologies du microbiome intestinal. »

La SPAC, qui envisage de lever rapidement 150 M€, montant pouvant être porté jusqu’à 165 M€, a déjà identifié près d’une quarantaine de cibles en Europe, dont une petite dizaine en France : « Le marché est très fragmenté, près de deux tiers de ces entreprises à fort potentiel de croissance réalisent un CA dans une fourchette comprise entre 30 et 50 M€. » D’ici trois à cinq ans, EureKING table, au gré d’acquisitions successives, sur la constitution d’une entité qui représentera un CA compris entre 300 et 500 M€ pour une valeur d’entreprise qui avoisinera le milliard d’euros. On notera que Gérard Le Fur, l’ex-CEO de Sanofi fait partie de la liste de co-fondateurs.

Source : actulabo