MEDICAMENT L’Agence du médicament ANSM a rejeté la demande d’autorisation d’anticorps de synthèse contre le Covid-19

  • Le traitement de la biotech nantaise Xenothera, créée en 2014, consiste en des anticorps de synthèse, dits « anticorps polyclonaux ».
  • « A ce stade, les données fournies par le laboratoire ne permettent pas de démontrer cliniquement l’intérêt thérapeutique », estime l’agence du médicament.

C’est un coup dur pour la prometteuse biotech nantaise. L’Agence du médicament (ANSM) a rejeté la demande d’autorisation d’anticorps de synthèse contre le Covid-19, produits par la société française  Xenothera, a-t-elle indiqué vendredi. Le laboratoire basé à Nantes avait demandé une autorisation pour son médicament Xav-19 dans le traitement des « atteintes pulmonaires modérées dues au Covid-19 ». Le traitement de la biotech française Xenothera, créée en 2014, consiste en des anticorps de synthèse, dits « anticorps polyclonaux ». Son produit, le Xav-19, est basé sur des anticorps d’origine porcine modifiés pour être « humanisés ».

« A ce stade, les données fournies par le laboratoire ne permettent pas de démontrer cliniquement l’intérêt thérapeutique des anticorps polyclonaux » pour cette indication, écrit l’agence, selon laquelle il n’est pas prouvé que le rapport bénéfice-risque soit positif. « Des données complémentaires seront nécessaires pour évaluer un intérêt de ce traitement pour les patients atteints de Covid-19 et préciser son profil de tolérance », estime-t-elle.

Le Paxlovid disponible en février

L’agence du médicament confirme par ailleurs que suite à l’autorisation de mise sur le marché du Paxlovid par la commission européenne, ce traitement serait disponible en France en février dans le cadre d’une autorisation d’accès précoce. Cette pilule anti-Covid du fabricant Pfizer doit être administrée à des patients dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes.

Des études ont indiqué que ce traitement réduit significativement les hospitalisations ou les décès chez les patients risquant de développer une forme grave de la maladie, et devrait rester efficace contre le variant Omicron.

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