La société francilienne qui développe le premier pacemaker sans sonde autonome, entièrement alimenté par l’énergie cinétique des battements du coeur, annonce avoir finalisé sa première levée de fonds à 17 millions d’euros. Cairdac prévoit de commencer les études cliniques à la mi-2023 en Europe.
Si le concept théorique du pacemaker sans sonde, autonome donc sans pile, ne date pas d’hier, la société Cairdac est la première à le concrétiser. « Notre équipe est la seule à développer un microgénérateur d’énergie piézoélectrique synchronisé et optimisé pour la cinétique cardiaque, qui est capable de produire la quantité d’énergie électrique dont le pacemaker sans sonde a besoin pour son fonctionnement », explique son PDG, An Nguyen-Dinh.
Cet ingénieur en électronique, expert des dispositifs piézoélectriques pour l’imagerie médicale, a fondé l’entreprise en 2016 à Antony (Hauts-de-Seine), avec le soutien du groupe Doliam, qui a injecté 4 millions d’euros depuis la création. Pour accélérer le développement de sa technologie de rupture, protégée par 52 brevets internationaux, Cairdac annonce avoir décroché 17 millions d’euros pour sa levée de fonds de série A avec de nouveaux actionnaires : Mérieux Equity Partners, Supernova Invest, Bpifrance ou Turenne Capital.
Pour en savoir plus : Les Echos